Stranded Horse + Eric Chenaux & Eloise Decazes
STRANDED HORSE
De l’eau a coulé sous les ponts depuis la première sortie fin 2012 de Stranded Horse (Yann Tambour). Deux titres dont une singulière réinterprétation du classique de Joy Division ‘Transmission’, ou le musicien parvenait réchauffer les courants d’air froids de Manchester par la grâce de divers instruments à cordes d’Afrique occidentale.
Il invitera plus tard un jeune prodige sénégalais, le joueur de kora Boubacar Cissokho à effectuer en sa compagnie ses premiers pas sur les scènes européennes. Cela leur donnera l’occasion rêvée d’expérimenter une nouvelle formule, d’étoffer les arrangements, et d’explorer ainsi de nouveaux horizons.
Il revient aujourd’hui avec ‘Luxe’ qui se nourrit de ces collaborations et de ces voyages : sessions dakaroises, parisiennes et nantaises avec le trio Vacarme, B. Cissokho, Eloïse Decazes (Arlt), Sarah Murcia, ou encore Amaury Ranger et Papis Morin Mbaye. Album nomade et métissé donc, qui marie subtilement folk anglo-saxon, horizons mandingues et chanson française.
Avec:
Yann Tambour : kora, guitare classique, voix
Boubacar Cissokho : kora
Miguel Bahamondes-Rojas : violon
Amaury Ranger : percussions
Éloïse Decazes : voix
Ce spectacle a été crée en résidence de création à FGO-Barbara.
ERIC CHENAUX & ELOISE DECAZES
Eloïse Decazes (du duo Arlt) et Eric Chenaux (auteur d’une poignées d’albums sur le label Constellation et accompagnateur de Sandro Perri, notamment) ont enregistré ensemble un bref recueil de chansons françaises glanées à travers les âges (de la tradition orale du XIIème siècle jusqu’à Fontaine-Areski), paru récemment sur le jeune label belge Okraïna.
Chenaux, tisse à la guitare des liens souterrains entre musique médiévale, musique contemporaine et avant-folk, de contrepoints obliques en modulations à l’archet, de soli fantomatiques en dissonances discrètes. Eloïse Decazes, plus somnambule et hantée que jamais, interprète moins ces récits sanglants (incestes, crimes passionnels, infanticides, métamorphoses hallucinées) qu’elle ne semble les laisser émaner d’elle dans un halo de lumière blanche, brûlante et glacée.
Ce sont de longues complaintes hypnotiques entrecoupées de courtes ritournelles a cappella et de brefs instrumentaux, à la lisière du fantastique et évoquant à la fois Jean Ritchie, Richard Youngs, Reiko Kudo, Gavin Bryars et Josephine Foster.